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Description
Le congrès de l’Association canadienne d’éducation de langue française est une occasion idéale d’encourager et de promouvoir le sentiment d’appartenance, les échanges et la concertation sur les enjeux de l’heure en éducation de langue française. Tenu dans une ville différente chaque année, l’événement réunit les intervenantes et intervenants en éducation francophone de partout au pays. L’édition 2011 du congrès aura lieu du 29 septembre au 1er octobre à Ottawa sous le thème «Une francophonie sans frontières». Ce thème riche et inclusif nous permet d’imaginer une francophonie ouverte, diversifiée et unie où chacun y trouve une place, où chacun est appelé à jouer un rôle, et à laquelle chacun est interpellé à participer, individuellement et collectivement. Ce thème laisse présager une francophonie sans frontières linguistiques, sans frontières culturelles, sans frontières communautaires, sans frontières technologiques, sans frontières sectorielles. 1. Une francophonie sans frontières linguistiques «La langue est le facteur reconnu comme principal élément d’unité et d’identification de la communauté. Outil de communication et d’interaction, à la fois dans la sphère privée et dans la sphère publique, elle apparaît comme jouant un rôle de premier plan dans la cohésion du groupe», p. 11, Apprendre sa communauté – Aperçu général, Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants Il y a, à travers le Canada, des milliers de façons différentes de s’exprimer en français. Les accents régionaux, les différents niveaux de langue, la fréquence d’utilisation de cette langue, l’expression française des nouveaux arrivants créent une francophonie canadienne plus grande et dynamique. L’école doit être prête à accueillir une diversité linguistique, et à s’approprier volontiers les changements qu’elle apporte tout en conservant la qualité de cette langue afin d’en assurer la promotion sur le plan identitaire canadien. |
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De celles et ceux pour qui le français est la seule langue parlée, à celles et ceux qui l’utilisent peu, en passant par certains francophiles qui l’adoptent pour sa beauté et son avancement professionnel, il n’existe pas de façon optimale d’utiliser le français. Toutes les variétés de la langue française contribuent à faire de la langue un point de rencontre des cultures, à bâtir l’identité actuelle et à en créer une nouvelle partagée par tous ceux et celles qui parlent français. En plus, la langue française épouse les valeurs du plurilinguisme dans une réalité mondiale sans frontières.
2. Une francophonie sans frontières culturelles
«Le Canada se distingue de la plupart des autres pays par son expérience en matière de diversité. Ses 32 millions d'habitants composent une mosaïque culturelle, ethnique et linguistique qui n'existe nulle part ailleurs.» Patrimoine canadien, Engagement en matière de diversité: diversité culturelle: une perspective canadienne
Le Canada n’a jamais été le pays d’une seule culture. Les nouveaux arrivants viennent ajouter leurs expériences, leurs voix à celles des francophones d’ici. La culture francophone du pays est en évolution constante en plus de changer selon les régions.
Chaque individu choisit de quelle manière il ou elle participera à la culture francophone qui l’entoure. Ces contributions sont accueillies afin de permettre, grâce aux interactions culturelles, de définir et reconnaître l’identité francophone et d’ouvrir ses frontières.
3. Une francophonie sans frontières communautaires
«L’école est une ressource pour sa communauté et la communauté est une ressource pour l’école. L’une et l’autre contribuent de façon réciproque à leur vitalité et à leur développement.» L’aménagement linguistique, Une politique au service des écoles et de la communauté de langue française de l’Ontario, p. 21
Les communautés francophones canadiennes sont dispersées sur un grand territoire; de petites communautés, aussi bien que de grandes, s’imprègnent du caractère francophone grâce aux services qui leur sont offerts, une fois le nombre établi. L’école, souvent premier service offert, devient le noyau de la communauté francophone. L’école est donc au cœur des activités de rassemblement et d’unification de la communauté.
Ouvrir les portes de l’école aux loisirs, aux arts, aux sports et à diverses activités assure le réseautage et la vitalité de la communauté francophone. Il devient même possible d’envisager l’élargissement de la communauté francophone aux francophiles et à tous ceux qui côtoient souvent les environs de l’école.
4. Une francophonie sans frontières technologiques
«La plupart des jeunes sont déjà des citoyens numériques et nous sommes tous en voie de le devenir. Les technologies viennent soutenir le développement de compétences durables pour les jeunes du 21e siècle. L’école a le devoir de guider les jeunes francophones dans l’utilisation des technologies pour apprendre à apprendre pendant toute leur vie, et ce, en français.» Des compétences durables pour nos jeunes du 21e siècle, Document de réflexion et de consultation des leaders pédagogiques, Ministère de l’Éducation, Nouveau-Brunswick, p. 6
De plus en plus, les francophones se donnent les outils dont ils ont besoin pour faciliter la communication entre eux. La technologie brise les frontières géographiques, brise l’isolement des communautés francophones à travers le pays, et permet un échange précieux qui encourage et rend possible la vie en français même dans un milieu éloigné.
En plus de répondre aux besoins des nouvelles générations et de faire preuve d’avant-gardisme, l’utilisation des technologies élargit les frontières à un coût modique. Afin de maximiser l’éducation à distance, le partage de ressources, le réseautage (vidéoconférence et canaux web) en français, et d’ainsi assurer la vitalité des communautés francophones, il est impératif de promouvoir et d’améliorer l’utilisation des technologies.
5. Une francophonie sans frontières sectorielles (partenariat)
« La mise en réseau et l’accroissement des partenariats entre les composantes de la francophonie canadienne feront émerger une francophonie plus visible, plus unie et plus dynamique», Politique du Québec en matière de francophonie canadienne, L’avenir en français, p. 23
Une communauté ne saurait être complète et autonome sans une collaboration de plusieurs autres secteurs. On pense par exemple à la petite enfance, aux collèges et universités, aux soins de santé, à l’employabilité, à la culture et même au secteur privé. Des partenariats créatifs et innovateurs s’imposent, qu’il s’agisse de garderies dans les écoles, de collaboration entre paliers d’éducation ou même d’une association avec une entreprise privée. La vitalité de la francophonie repose sur notre capacité à inclure tous les acteurs de la société: ministériels, communautaires et privés.
Ces partenariats augmentent les possibilités d’éducation et d’emploi et encouragent le renouveau et la solidité des communautés francophones du pays. Rendons-les possibles en établissant des liens harmonieux avec nos collaborateurs.
L’ACELF et l’Ontario invitent tous les francophones du Canada à découvrir une francophonie sans frontières, à vivre dans une francophonie sans frontières et à grandir dans une francophonie sans frontières.